Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
...
13 décembre 2006

nos chemins

Petite conne, lorsqu’on te dit il n’y a pas à céder il n’y a pas à aimer, tu retombes sur tes genoux folle ou effrayée ou juste un peu brisée de tes regrets. Plus ivre que triste tu te bats contre ses débats avant qu’elle s’en aille sans toi. Tu dis la vie te dépasse et les gens passent trop vite pour se retourner, déjà perdue de vue, déjà trop oubliée. L’amour est une putain que tu as trop baisée et usée tu ne retombes plus comme avant, avant tout tes regrets. L’action s’expire mais toi tu ne la respires qu’à demi vraie qu’à moitié fausse tu te trahies tous les jours à nouveau avec tes mots et leurs menottes. Tu es partie tu dis je suis partie mais tu seras toujours là parce que tu ne partiras pas. Tu restes tu dis je reste mais tu t’en iras comme tu t’en vas un peu chaque fois lorsque tu répètes je file là. Mais il n’est toujours trop tard.


Je renais tous les jours pour fuir mon destin pour ne trouver de fin avant ton arrivée. Je t’attends et je t’exècre et je te vois autour de moi, ton reflet qui se trace dans tant de visages où l’apparence se répète tes lèvres dans tant d’autres et une autre qui est peut-être toi. Et je t’attends. Et je t’attends. J’attends à te connaître à te voir naître sous nos draps t’envoler de mon plafond jusqu’à nos bras et t’aimer. Là. Mais il n’est toujours trop tard.


Tu cries à l’abandon dont tu es victime, aujourd’hui seule mais la solitude n’est pas ton habitude et tu déroules tes désirs comme des tapis sur lesquels claquent des talons. De bond en bond en impulsion qui te pousse en arrière et en avant sur cette balançoire des émotions. Les yeux fermés de plaisir du souvenir et de l’étreinte passée. La cyanure s’est effacée entre les mêmes mains placides et écorchées. La mémoire en évidoir, tu te laisses emporter, tu te fais émouvoir. Là, où il n’est toujours trop tard.

Publicité
Publicité
Commentaires
K
les mots ne viennent plus comme avant.<br /> j'ai peur.
A
J'attend d'en lire encore d'autres ...
Publicité