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5 janvier 2007

Voilà ce que je t’écris.

 La vie l’année déjà passée et la sensation qui est restée coincée dans nos entrailles.
Au fond, on ne se lasse jamais de l’étonnement de l’instant du temps et ses caprices et.
Au fond, on est trop curieux pour résister à ce qui fait peur.

Je suis dans le tram, il pleut dehors.
Je veux te voir.
Je te vois déjà, mais derrière cette vitre, tu es trop belle pour respirer. Et je te possède et tes mots. Et je te vis trop pour aimer. Je t’évide de toi de ce que tu es et pas à pas tu n’es pas toi mais à moi. Mon toi.
Montre-toi.

Tout ce qui bat sous terre, ce sont nos cadavres qui s’emmêlent. Nos reliques de vie qu’on n’oublie jamais mais enterrées elles sont plus belles à regarder.
Dans le lit de leurs tombes, les rêves regrettent de n’avoir su persister. Longtemps les membres s’étirent et résistent, mais la vie déchire plus d’une fois. Alors on garde la tête très haute et le coeur trop bas.
J’aimerais.
Le monde et tes bras sans soucis sans éclats sans jamais de questions viens à moi creuser ce qui s’écrase trop lourd dans la terre. J’y plonge mes bras.
Mon intérieur s’étale sur le carrelage rouge et l’arôme humide du froid crispe ma nuque. Mais je fouille et je cherche avidement tes orbites de regards, que tu leurs inspires, que tu les respires d’art.

Tout ce que je t’écris ne se construit qu’en toi. C’est dans le flux de la vie que tu nages.
Où chacun est sa propre épave dont il est esclave.

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Commentaires
D
:)<br /> beau *<br /> <br /> tu vas l'atteindre, ton sommet à repeindre de mots<br /> un à un je tends les bras<br /> plus haut<br /> mais déja tu grimpes comme le lierre sur la porte de demain
A
Demain. Pas de préoccupation, juste un peu de libération... besoin pressant
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